Histoire de coings
Il a suffit d'un week end en Provence et d'une cueillette de coings sauvages pour que je me lance dans la gelée et pourquoi pas dans la pâte de coings.
Le blog de popotedevero donne les recettes avec des photos qui donnent envie de s'y coller !
Une première surprise, on n'épluche pas les coings, mais déjà les couper en 4 et en ôter le coeur demande un certain effort quand on en a plusieurs kilos devant soi !
Pour le reste de la recette je vous laisse découvrir celle de Véro, inutile de répéter........
Pour la gelée je me suis autorisée une fantaisie, c'est de faire 2 pots épicés avec une bonne cuillère à café de piment d'Espelette. Au pays basque on sert le fromage de brebis avec de la confiture de cerises noires mais aussi, quelquefois, avec de la gelée au piment d'Espelette et c'est délicieux. Cette gelée se marie bien aussi avec une viande blanche.
Toutefois un bémol, ma gelée est trop liquide et il va falloir que je la fasse re-cuire, la barbe ! mais elle est délicieuse.
Quant à la pâte..... vous voyez sur la photo ces ravissants petits coeurs et ces carrés non moins ravissants ? eh bien oui c'est de la pâte de coings, en tous les cas c'est ce que j'ai voulu faire... cela ressemble au toucher à des bonbons au caramel, mais ni l'aspect ni le goût ne font penser une seconde à de la pâte de coings, c'est moins bon que des caramels et en plus ça colle au dents ! bref je crains que leur destin ne soit scellé.
J'ai fait la grosse faute de vouloir les cuire dans de jolies empreintes en silicone avec un four beaucoup trop chaud, 150° alors qu'il aurait fallu, je pense, cuire la pâte plus longtemps sur le feu, la mettre dans les moules et laisser sécher tout doucement à four très très doux.
Heureusement que ces moules ont un côté magique et que le démoulage s'est fait très facilement, car je n'ose imaginer le carnage si j'avais utilisé un autre type de moules !
L'intérêt des blogs culinaires c'est aussi de partager les ratages n'est-ce-pas ?